Mouvement Retrouvailles – adopté(e)s – non adopté(e)s – parents
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Caroline Fortin, Présidente et coordonnatrice
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Mouvement Retrouvailles – L’organisation
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1- La société d’adoption et de la protection de l’enfance
2- Le Service Social de la Miséricorde
3- Le Children Service Center
4- Le Jewish Welfare Bureau
5- Le Catholic Welfare Bureau
En 1953 les enfants illégitimes sont rares chez les juives, ainsi pour l’année 1953, sur 1000 enfants illégitimes nés à Montréal, il n’y en a eu que 5 chez les mamans Israélites.
C’est une des raisons que la connunauté juive allait sur le marché noir dans les hôpitaux et maternités privées.
De Miséricorde
Premières règles d’adoption
Une des règles de l’adoption était et c’était la première. L’adoption d’un enfant de l’un et de l’autre sexe n’est permise qu’aux seules époux faisant vie commune, cependant :
un veuf peut adopter un garçon
une veuve peut adopter une fille
L’adoption doit professer la religion Catholique
De Miséricorde
Voici un résumé
RÉSUMÉ DES ENFANTS ILLÉGITIMES (1954) EN 1954 ON PRÉVOYAIT 400,000 NAISSANCES AU CANADA SELON LE SERVICE DU BIEN-ÊTRE SOCIALET À CHAQUE 25 NAISSANCES, UNE NAISSANCE SERA UN ENFANT ILLÉGITIME. CE QUI REPRÉSENTE DE 16,000 À 17,000 ENFANTS ILLÉGITIMES AU CANADA POUR L’ANNÉE 1954
LES MÈRES DE CES ENFANTS ILLÉGITIMES ÉTAIENT ÂGÉES ENTRE 15 ANS ET 24 ANS.
L’OFFICE DES STATISTIQUES DÉMONTRE QUE L’ÂGE MOYEN DES MAMANS D’ENFANTS ILLÉGITIMES EST DE 4 À 5 ANS PLUS JEUNES QUE LES MAMANS D’ENFANTS LÉGITIMES.AU QUÉBEC POUR L’ANNÉE 1954 LE NOMBRE D’ENFANTS ILLÉGITIMES ÉTAIT D’ENVIRON 4000
CRÈCHE CATHOLIQUE
SEULS LES PARENTS ADOPTIFS CATHOLIQUES POUVAIENT ADOPTER UN ENFANT D’UNE FILLE-MÈRE CATHOLIQUE DANS UNE CRÈCHE CATHOLIQUE. C’ÉTAIT LA LOI. UNE FAMILLE PROTESTANTE OU AUTRE RELIGION NE POUVAIT PAS ALLER DANS UNE CRÈCHE CATHOLIQUE POUR ADOPTER UN ENFANT. CES FAMILLES NE POUVANT PAS ADOPTER UN ENFANT LÉGALEMENT ALLAIENT PLUTÔT VERS LE MARCHÉ NOIR DANS LES HÔPITAUX OU LES MATERNITÉS PRIVÉES.
NAISSANCE ILLÉGITIME À MONTRÉAL EN 1954 IL Y A EU DANS LES CRÈCHES CATHOLIQUES À MONTRÉAL SEULEMENT 2249 NAISSANCES ILLÉGITIMES ET CES FILLES MÈRES NE VENAIENT PAS TOUTES DE MONTRÉAL, IL Y EN AVAIT DE L’ABITIBI, DU LAC ST-JEAN ET DE LA GASPÉSIE.ET SELON LA SOCIÉTÉ D’ADOPTION ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE POUR L’ANNÉE DE 1954 IL Y A EU 1O12 ADOPTIONS LÉGALES ET 1149 ENFANTS PLACÉS DANS DES FOYERS.
LES AGENCES À MONTRÉAL
À MONTRÉAL IL Y AVAIT 5 AGENCES RECONNUES DE PLACEMENT POUR LES ENFANTS ILLÉGITIMES
1- LA SOCIÉTÉ D’ADOPTION ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE 874, EST RUE SHERBROOKE
2- LE SERVICE SOCIAL DE LA MISÉRICORDE 850 DORCHESTER (RENÉ LÉVESQUE)
3- LE CHILDREN SERVICE CENTER 1869 OUEST RUE DORCHESTER
4- LE JEWISH WELFARE BUREAU
5- LE CATHOLIC WELFARE BUREAU 1501 ST-MARC À MONTRÉAL
40 % DES PÈRES DE CES ENFANTS ILLÉGITIMES ÉTAIENT DES HOMMES MARIÉS
EN 1950 IL Y A EU 70 JEUNES FILLES DE MOINS DE 15 ANS QUI SONT DEVENUES MÈRES D’ENFANTS ILLÉGITIMES ET EN 1949 IL Y EN AVAIT EU 82, ICI CE SONT DES CAS CONNUS SELON LA SOCIÉTÉ D’ADOPTION. Miséricorde
Le sort des filles-mères
Date de diffusion : 27 janvier 1970
Les orphelins de Duplessis sont des enfants illégitimes, c’est-à-dire nés hors mariage. Pour comprendre leur histoire, il faut remonter à la source et saisir la mentalité d’une époque qui ne pardonne pas à une femme de donner naissance à un enfant sans être mariée. La jeune femme qui déroge à cette norme est dès lors considérée comme une déviante, pire, une pécheresse, et porte seule le fardeau de l’intolérance de la société à l’égard de la sexualité hors mariage.
Michelle Tisseyre rencontre une mère célibataire qui, confrontée à un dilemme déchirant, a abandonné ses deux enfants dans une crèche et qui lui confie sa douloureuse histoire.
Les jeunes filles et les femmes célibataires qui se retrouvent enceintes subissent une énorme pression sociale. Elles cherchent à dissimuler leur « faute » : elles quittent leur village ou leur ville pour cacher leur grossesse et accouchent en secret derrière les murs d’institutions. Fondés respectivement en 1845 et 1852, les hôpitaux des Soeurs de Miséricorde de Montréal et des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec accueillent les filles-mères pour leur accouchement. Ces maternités ont été ouvertes afin de permettre aux mères célibataires de recevoir des soins, pendant et après leur grossesse, et de « sauver leur honneur et celui de leur famille ».
Dans l’espoir de retrouver une vie normale, les mères célibataires confient leur enfant en adoption afin qu’il soit élevé dans une bonne famille. Toutefois, à partir de la crise des années 1930, le taux d’adoption est en baisse et les enfants grandissent dans les orphelinats.
Plusieurs femmes refusent néanmoins de signer les papiers d’abandon qui rendent le bébé disponible pour l’adoption. Elles espèrent se marier ou économiser assez pour pouvoir récupérer leur enfant. Après plusieurs mois, l’enfant non réclamé peut cependant être donné en adoption sans aucun consentement préalable de la mère.
Le sort des filles-mères
- En 1952, une thèse réalisée au département de service social de l’Université de Montréal par une Sœur de Miséricorde, S. Madeleine du Sauveur, révèle que sur 900 filles-mères âgées de 13 à 45 ans, 85 % d’entre elles ont confié leur enfant en adoption.• Dans un contexte où l’assurance-maladie n’existe pas et que la survie financière de l’œuvre est précaire, les services hospitalisés doivent être remboursés par les usagères. Afin de rembourser les frais de leur accouchement, les mères reçues à l’hôpital de la Miséricorde doivent travailler pour la communauté pendant une certaine période. Elles sont soumises à des règlements strictes et à une étroite surveillance qui doit les amener à réintégrer la société.• L’enfant vieillissant à la crèche perd ses chances d’être adopté, les familles portant leur choix sur les nourrissons. Vers l’âge de 3 ans à 6 ans, le bambin est transféré de la crèche à l’orphelinat d’une autre communauté religieuse où il mène la vie de pensionnat : le jour, en classe et le soir dans un dortoir sous la surveillance d’une « mère de groupe ».• À l’époque de la Nouvelle-France, les pères sont responsables de leurs enfants, même illégitimes. Les pressions sociales poussent le père d’un enfant illégitime à verser une aide financière à la mère pour qu’elle puisse garder le bébé. Si l’homme refuse de reconnaître son enfant, la loi permet à la femme d’intenter aisément un procès en « poursuite de paternité ».• À partir de 1850, la mentalité change et fait dorénavant porter aux femmes la responsabilité de l’enfant illégitime, tout en dégageant les pères de leurs obligations financières face au nourrisson. C’est aussi vers 1870 que le mot « fille-mère » apparaît, ce qui traduit le durcissement des mentalités.
Le sort des filles-mères
Média : Télévision
Émission : Femme d’aujourd’hui
Date de diffusion : 27 janvier 1970
Ressource(s) : Michelle Tisseyre